Lisbonne, 12 mars (Inforpress) – Les Cap-Verdiens résidant dans la municipalité de Burela et ses environs, en Espagne, se sont une fois de plus plaints du problème de documentation, car ils sont loin de Madrid et de Lisbonne pour faire face à ce problème.
Le problème a été soulevé lors d’une réunion de dialogue et de concertation tenue ce dimanche après-midi, avec le député de la nation élu par la diaspora, du Parti de l’indépendance africaine du Cap-Vert (PAICV, opposition), Francisco Pereira, qui, au final, a déclaré à Inforpress que « ça s’est très bien passé ».
«Ils voyagent six heures pour se rendre à Madrid ou sept heures pour Lisbonne, en vue de la délivrance d’un passeport. C’est une communauté qui a vraiment besoin de notre attention. Les hommes travaillent en mer, les femmes sont à terre et s’occupent de l’éducation des enfants. Ici, l’échec scolaire est un grave problème », a expliqué le député à Inforpress
Lors de la réunion qui s’est tenue à l’Auditorium municipal de Burela, Francisco Pereira a assuré qu’il portera la situation de ces Capverdiens devant le Parlement, soulignant que la communauté a également abordé la question des problèmes de transport et du prix des billets pour se rendre au Cap-Vert.
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Inforpress/Fin